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roger karoutchi - Page 5

  • SENATORIALES : COMMENT ISABELLE DEBRE SENATEUR DES HAUTS DE SEINE ET DE VANVES A SAUVEE SON SIEGE

    Une lettre confidentielle très politiques des Hauts de Seine  « Première Heure » a expliqué hier comment « Jacques Gautier, sénateur Maire de Garches s’était retrouvé en victime colatérale et qu’Isabelle Debré s’était faufilée entre les hallebardes » lors de la constitution de la liste UMP pour les Sénatoriales du 25 Septembre prochain.

     

    Comme l’avait expliqué ce Blog, Patrick Devedjian, président du Conseil Général, « fort de sa ré-élection à la présidence et victorieux des Balkany, a obtenu que son fidéle et dévoué lieutenant, Georges Siffredi, intégre la liste en place éligible pour que le Sud 92 soit à son tour représenté au Sénat. Histoire d’enquiquiner- et c’est un euphémisme -  le bureau de la fédération UMP 92 qui l’a expulsé de la présidence (en Novembre dernier) et lui en a fait baver aux cantonales. D’où sans doute la pression exercée par le député d’Antony sur Roger Karoutchi, secrétaire dépattemental UMP et Jean, Jacques guillet président de l’UMP 92 et Député Maire de Chaville ». En les mençant de faire sa liste s’ils ne retenaient pas Georges Siffredi. « Pour ne pas voir Devedjian faire à nouveau du scandale dans le 92 à l’approche de la présidentielle, la fédération UMP 92 n’a pu que se soumettre avec, sans nul doute, l’aval de l’Elysée. On imagine Nicolas Sarkozy faire passer le message : « faites élire Georges et comme ça Patrick nous f…la paix, mais prenez Isabelle Balkany en 4éme !».

     

    Plusieurs éléments ont sauvé la tête d’Isabelle Debré en dehors de la parité. Tout d’abord d’avoir apporté la grande majorité des voix des représentants de la 10éme  Circonscription des Hauts de Seine (Issy-Vanves) à Patrick Devedjian lors du fameux scrutin de Novembre où il avait été battu par Jean Jacques Guillet. Ensuite, la défaite cuisante d’Isabelle Balkany dans son canton de Levallois après en avoir changé, et dans son entreprise de déstabilisation du président Devedjian. Enfin son travail au sein de la Haute Assemblée qui l’a fait bien voir de son président, Gérard Larcher, qui n’aurait pas compris qu’on ne la reconduise pas, surtout après avoir organisé à la Rentrée de Septembre 2010, cette fameuse réunion à la mairie de Vanves qui lui avait permis de rencontrer une bonne partie des grands électeurs des Hauts de Seine. Enfin, le Conseil Municipal de Vanves a été convoqué à 19H Vendredi prochain comme pour les 35 autres communes altoséquanaises pour élire les 484 suppléants aux grands électeurs. Ainsi Vanves qui compte 35 grands électeurs correspondants aux 35 conseillers municipaux aura 9 suppléants dont les noms seront rendus publics à ce moment, sûremment pris parmi les amis de la mùajorité municipale comme à l’habitude. Très important pour que pas une voix ne manque à la majorité présidentielle. A suivre de très prés.  

  • SENATORIALES : ISABELLE DEBRE 1ére ADJOINTE AU MAIRE DE VANVES RECONDUITE EN SECONDE PLACE DE LA LISTE UMP

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves est bien sûr, ce qui n’était pas évident, sur la liste UMP conduite par Roger Karoutchi, en deuxiéme position, dans la mesure où le « Château » était décidé à faire le ménage. Les investitures ont été décidées lundi soir au siége de l’UMP, après moultes tractations, avec au moins une victime.

     

    Ainsi la liste réserve quelques surprises : Roger Karoutchi, ex-ministe des relations avec le parlement qui a déjà siégé au Sénat, méne la liste. Isabelle Debré qui a été élue avec lui en 2004, est en seconde place. Elle avait fait en binôme avec lui, la campagne des régionales, ce qui lui avait permis de développer sa notoriété auprés des  grands électeurs notamment, et de battre Isabelle Balkany lors d’un vote de désignation par les militants UMP des candidats aux sénatoriales de 2004, ce qui n’a pas été renouvelé. En 3éme place, Georges Siffredi, Maire de Chatenay qui a reconquis son canton-ville au PS et a été nommé Vice Président du Conseil Général en Mars dernier. C’est l’homme qui monte actuellement dans le département, poussé par Patrick Devedjian, dont il est le suppléant. Peut être une contrepartie à ce que le président du Conseil Général ex-ministre de la Relance ne prenne pas l’initiative de mener une liste (dissidente) comme l’avait laissée croire la rumeur jusqu’à ces derniers jours. La victime en est Jacques Gautier, sénateur maire de Garches et président de l’Association des Maires des Hauts de Seine. En 4éme place, Isabelle Balkany, Maire adjoint de Levallois qui a été battue aux dernières élections cantonales. Un lot de consolation pour cette amie du Président de la République : « Je suis ravie de cette investiture qui est la reconnaissance des compétences acquises et du bon boulot réalisé depuis 25 ans en tant qu'élue locale » déclarait elle à l’AFP. Les noms des deux suivants et des deux suppléants seront connus un peu plus tard

     

    Maintenant le tout est de savoir si l’UMP parviendra à faire élire un 4éme sénateurs, sachant que sur les 7 sortants, il y a 4 UMP et  un centriste pour la majorité de droite, un socialiste et une communiste à gauche. La gauche pour essayer de gagner un 3éme siége se présente uni avec Pascal Buchet (Ps), Birgitte Gonthier Morin  (FdeG/PC), André Gattolin (EELV) qui est un parachuté. La droite est déjà assurer d’avoir à coté de la liste UMP, une liste NC conduite par Hervé Marseille, maire de Meudon qui devrait obtenir un élu avec pour co-listier en tête, selon les dernières rumeurs, Joëlle Ceccaldi Raynaud, député Maire de Puteaux. Celle-ci craint un certain Maire de Neuilly, Jean Christophe Fromantin aux législatives de Juin 2012, mais certains à l’UMP et surtout e haut lieu, commencent à être très irrité par ses exogences.  Enfin, comme à l’habitude, un DVD venant de la défunte UDF, va jouer les empêcheurs de tourner en  rond : Hugues Sirvien Vienot, ex-maire adjoint de JP Fourcade à Boulogne sans compter d’autres velléités. Or depuis qu’Asnières et Colombes sont tombés à gauche aux dernières municipales, l’UMP cherche à serrer les rangs avec des leaders altoséquanais qui expliquent que non seulement la division risque de faire perdre un siége à la droite dans les Hauts de Seine, mais aussi de se répercuter au Sénat lorsqu’il s’agira d’élire son président. Le rapport des Grands électeurs seraient selon les spécialistes à 600 voix pour la gauche et 1400 voix pour la droite. 

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE ISABELLE DEBRE ETAIT ELUE SENATEUR DE VANVES

    « Les négociations battent leur plein. Notamment celles sur les listes UMP pour les élections sénatoriales de septembre. Par téléphone ou dans les couloirs du Sénat, le président du groupe UMP Jean-Claude Gaudin est à la manœuvre. Son objectif : empêcher autant que possible les listes dissidentes, synonymes de pertes de sièges. La majorité ne peut se le permettre, alors que le scrutin s'annonce dores et déjà serré pour la présidence du Sénat, avec une gauche aux aguets » commente un observateur qui ajoute : « Dans les Hauts-de-Seine, la liste sera menée par Roger Karoutchi et les sortants Isabelle Debré et Jacques Gauthier. Elle est sous la menace d'une liste dissidente. Le nom de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, circule. Ainsi que Patrick Devedjian. Quant à Isabelle Balkany, sa défaite aux cantonales pourrait doucher ses ambitions pour le Sénat. Reste sa proximité avec le chef de l'Etat ». Une nouvelle étape devrait être franchi lundi avec une réunion de la commission des investitures de l’UMP à moins que les Hauts de Seine comme d’autres départements soient mis en réserve.

     

    Souvenez-vous, tout s’est joué en 3 mois entre le 28 Juillet et le 26 Septembre 2004 : Isabelle Debré était désignée par les élus et les militants fédéraux de l’UMP avec Roger Karoutchi pour reformer un binone, après les régionales de Mars 2004,  et conduire la liste UMP dans les Hauts de Seine. La Commission Nationale des Investitures de l’UMP ratifiait ce vote qui était une première dans l’histoire des instances gaulliste altoséquanaises. Il paraît que Bernard Gauducheau n’était même pas au courant de la candidature de sa première adjointe à ce moment là. 3 mois plus tard, Isabelle Debré était élue sénateur le 26 Septembre 2004, devenant le second Sénateur de Vanves. Le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  avait  été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.

     

    Ce scrutin avait été marqué par l’élection de Charles Pasqua (211 voix), alors qu’il était dans le collimateur de la justice,  et n’avait annoncé sa candidature que le 12 septembre. 14 listes étaient présentes dont 6 à droite, avec des sénateurs maires recalés notamment, Jean Pierre Fourcade (maire de Boulogne à cette époque) réélu, Jean Pierre Schosteck (Châtillon), battu, Denis Badré (Ville d’Avray) réelu, puis Roger Karoutchi pour l’UMP qui n’a obtenu que deux siéges, Jean Jacques Gautier en 3éme position ne devenant sénateur que plus tard lorsque Roger Karoutchi fut nommé ministre aux relations avec le parlement, et Hervé Marseille pour l’UDF qui a souffert de la dissidence de Denis Badré. La Droite avait donc implosée, alors qu’à Gauche, il n’y avait pas de surprise avec une liste PC conduite par Roland Muzeau, maire adjoint de Gennevilliers (devenu député)  et une liste PS par Robert  Badinter.

     

    Dés son arrivée au Palais du Luxembourg, Isabelle Debré intégrait la Commission des Affaires Sociales dont elle est devenue Vice présidente par la suite. Et elle avait les honneurs du Canard Enchaîné le 13 Octobre 2004 avec cette petite phrase  suite à l’élection des Vice-Présidents et Questeurs : « Je viens de comprendre pourquoi les moquettes du Sénat sont rouges et épaisses. Quand le sang coule, ça ne se voit pas. Quand les cadavres tombent, ça ne s’entend pas ». Curieusement, dans les semaines qui ont suivies son élection Bernard Gauducheau lui proposait un nouveau bureau voisin du sien, où elle s’était installée à la mi– Novembre comme ses prédécesseurs (Gérard Orillard, Claude Lemel…) lorsqu’ils étaient premier adjoint. Elle avait d’ailleurs choisie son mandat de Maire Adjoint à Vanves à celui de conseillère régionale, alors qu’elle aurait préférée le contraire, jugeant sa fonction de maire adjointe aux affaires sociales très lourde à l’époque.